The Hyènes (Rock)

À propos du projet

Au premier rang.

On croise fréquemment sur la route du rock des personnages hors normes, des gens qui marchent à contresens ou qui suivent leur propre chemin et regardent le monde comme une comédie ridicule. Il y a ceux qui finissent par s’arrêter un jour, et les autres, qui continuent à avancer. Gamins insouciants que rien n’effraie, le temps n’a sur eux aucune emprise, car en fait, ils s’en moquent. Les quatre musiciens de The Hyènes font partie de ceux-là.

Réunis par Albert Dupontel en 2006 pour comploter la bande originale de son film Enfermés Dehors, Vincent Bosler (guitare), Denis Barthe (batterie), Jean-Paul Roy (guitare), Olivier Mathios (basse) se prennent au jeu. Ce qui ne devait être qu’une rencontre éphémère, s’est révélée être le début d’une aventure qui se joue encore aujourd’hui.

En 2009 sort un premier album au titre éponyme, The Hyènes, suivi d’une tournée, le bordel tour. Une sorte de magic bus improbable aux allures d’épopée héroïque qui se prolongera en festivals.

Suivra la bande originale d‘un court métrage, Despéradiou, et quelques collaborations musicales inattendues, sur scène ou en studio : Cali, Olivia Ruiz, Mathias Malzieu… Également des projets insolites menés avec les frères Cantona ou encore les Têtes Raides.

2012 deuxième opus intitulé Peace And Loud. The Hyènes a grandi et n’a peur de rien. C’est à nouveau la route des concerts, le groupe s’éclate, le public aussi et ça se sent. Leitmotiv de ce moment : la chanson « On dormira quand on sera morts ».

2014 le dessinateur Thierry Murat les embarque dans une histoire incroyable, l’illustration sonore d’un BD concert. Sa bande dessinée scénarisée par Rascal, Au vent mauvais, sera mise en musique et proposée en live plus d’une centaine de fois par un The Hyènes surprenant qui abandonne pour l’occasion le format chanson pour proposer des pièces musicales aux ambiances inattendues. Enrichis de cette expérience The Hyènes a changé, l’envie d’un troisième album est présente mais il faut parfois prendre de la distance pour mieux se retrouver. Quelques escapades pour les uns et les autres dans des univers différents et arrive le moment où réenfiler les gants de boxe semble évident.

2019 une fois n’est pas coutume, The Hyènes discute d’une suite. Luc Robène succède à Jean-Paul Roy et branche sa guitare dans le répertoire du groupe.

Le nouvel album s’appelle Verdure, et parle de tout ce qui nous file entre les doigts – la vie, le temps, l’amour – dans une course vers un bonheur différent pour nous tous mais jamais si lointain, grâce à des riffs aussi redoutables qu’efficaces et des textes qui touchent au plus profond de nous « Existe-t-il une couleur plus foncée que le noir ? Ce qu’il y a dans nos têtes, nos yeux ne sauraient le voir » (Plus Dark que Vador)

Il en ressort une vision sinon juste, souvent sombre. Mais puisque c’est toujours dans la noirceur que brillent les diamants les plus bruts, ce disque en propose de nombreux. Mille accords scintillants pour 12 chansons où la hargne embrasse à pleine bouche la rage de ne pas avoir enregistré depuis plusieurs années. Éternel combat du pot de terre contre le pot de fer, un grain de sable ne suffit-il pas pour enrayer la chose ? « Qui eut cru que le destin de la planète / Aurait raison de nos galipettes ? / Et que nos peaux s’en trouveraient moins douces / De n’avoir plus rien pour faire les courses ? » (Ici-bas)

Il y a du magnifique à commencer par le morceau titre « Verdure », chant de désespoir d’une planète que nous malmenons et qui se rebelle. « On voulait pas la gloire ni la fortune / On voulait voir la terre depuis la lune… / Et c’est moche mais ça me rassure de voir que toi aussi tu as perdu / Toi qui rêvait de verdure tu n’y penses même plus. » (Verdure)

Du percutant, du direct même. « Qu’est-ce que ça peut me faire ? De sauver la planète ou le système bancaire ? / Va mourir à Bègles ! » (Bègles), sorte de Va-t’faire voir chez les grecs du coin qu’ils ont dû entendre dès leur plus tendre jeunesse, tous les autres adhéreront immédiatement à ce titre qui sonne déjà tel un hymne.

Bientôt, après cette fin du monde maintes fois annoncée mais heureusement toujours repoussée The Hyènes partira en tournée pour défendre ce nouveau disque et n’a aucune envie de baisser les bras, question d’honneur, de panache et de fierté.

Vivre à 100 % avant de s’évanouir dans la nuit…

Profitons de leur rage ultra vivifiante, oui ça faisait longtemps qu’on n’avait pas pris une telle claque.

On sera au premier rang.

The Hyènes :
Vincent Bosler (The Very Small Orchestra) : chant, guitare ; Denis Barthe (Noir Désir) : batterie, Olivier Mathios (Mountain Men) : basse ; Luc Robène (Strychnine, Arno Futur) : guitare

Discographie

« Verdure »
16 octobre 2020 / Upton Park

« Ça s’arrête jamais »
11 octobre 2019 / Upton Park

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Presse :
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06 66 56 09 19
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