Queen – ‘Body Language’

Chers rêveurs,

Je tiens à vous écrire du fin fond de mon rêve musical. Le groupe qui a produit la chanson dont je vais vous parler est connu de tous, il s’agit de Queen, des britanniques Freddy Mercury, John Deacon, Brian May et Roger Taylor.

La chanson est un hymne à l’amour charnel s’intitulant Body Language, difficile d’être plus explicite.

Ce titre méconnu au goût funk dance du groupe glamrock est le deuxième single de l’album Hot Space sorti en 1981, voici donc 30 ans.

Pochette du single Body Language

C’est une chanson haletante, sexuelle, envoutante. Sa ligne de basse enivre et peut cadencer un exercice copulatoire de haute volée.

Dès les premières phrases Freddy Mercury demande, susurre qu’on lui donne notre corps et qu’on ne parle pas. Le ton est donné et ne changera pas. D’ailleurs, ce n’est pas une chanson à texte, non, je vous l’ai dit, c’est une chanson pour baiser.

Artistiquement, elle se démarque du style de Queen par son absence de guitare électrique. Début des années 80 oblige, la basse n’est pas l’œuvre de John Deacon mais d’un synthé (Oberheim OB-X pour les curieux). Parce que cet album marque pour Queen un changement majeur par un passage du glam au cuir, l’album est boudé par les fans. Pire, ce titre se classe 11ème des charts US et seulement 25ème en Grande-Bretagne. Seul Another One bites the dust (1er) avait fait mieux aux Etats-Unis.

Pour ce qui est du clip, que voici ci-dessous, il a été jugé tellement choquant qu’il est devenu le premier clip de l’histoire à être interdit par MTV (en même temps, c’est une chaîne de merde). Quand on voit dernier clip de Rihanna (S&M), cela pousse à sourire, car autant le premier s’assume, autant le second… attendez! qu’est-ce que je compare là, je débloque! Bref, reprenons. On y voit toutes sortes de corps nus (ou presque) en sueur s’enlaçant, ondulant, se caressant, s’observant dans une atmosphère moite et sombre. Seuls les membre du groupe sont habillés (même si Freddy arbore fièrement sa toison thoracique bouclée) et se contentent de sourire en claquant des doigts.

C’est beau, c’est chaud, c’est disco! Et sa mélodie grave m’entête.