Boogers – Running in the flame – Nouvel album le 2 juin 2014 – Chronique

Boogers signifie crottes de nez… Voyons si après l’écoute de l’album Running in the flame, on aura envie de se l’arracher avec l’ongle du p’tit doigt, le rouler en boulette entre le pouce et l’index puis, d’une pichenette, l’envoyer voler loin, loin tout là-bas ou si au contraire on le reniflera jusqu’à la fin. (Ceci est mon intro la plus régressive et dégueue, dans laquelle je n’irai tout de même pas jusqu’au c’est bon mangez-en…)

Derrière Boogers ne se cache même pas le fantasque Stéphane Charrasse. Étrangement, Boogers est un grand fan de Weezer, groupe qui a pu me procurer d’intenses sursauts d’endormissement avec le chiantissime Island in the Sun sur toutes les radios dès mai 2001 jusqu’à ce que Oussama ne me réveille complétement en septembre… Comme Weezer, Boogers surfe sur une power pop dynamique avec tout un tas de couleurs, de jeux musicaux. En revanche, Running in the flame sonne plus électro-pop mais en plus viril qu’à l’habitude, empli de fantaisie et de samples, riche en sonorité, en rythmes différents et en originalité qui offrent un album varié quasi-inclassable et c’est tant mieux.

En attendant un clip lié au nouvel album et pour illustrer Boogers audio-visuellement voyez un extrait live de l’album, avec le single Big Summer capté à l’Astrolabe d’Orléans par l’Astro TV :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=wepsaVHx6tQ]

Le premier morceau de l’album, Nerves, donne d’emblée un ton énergique, scénique, un mouvement punk lié aux riffs gras de la guitare électrique. La suite redescend sur une vague plus légère avec I’m there (track 3), une ballade dont le final rythmé nous amène logiquement à The big summer (track 2) cependant plus punchy et aux nappes électro festives de bonnes augures.

Avec Going Downtown (track 4), l’énergie demeure mais sur une compo plus folk/rock détonante. Alors que la suivante Oh my love (track 5) est une espèce d’électro-reggae tout particulier. Et ce mélange de genres est la force de Boogers, à savoir ne pas se satisfaire de faire simplement de la pop, mais d’en revisiter les styles marquants. De même l’album se poursuit avec un rock bien saturé, Showtime (track 6) et continue en nous satisfaisant avec un morceau à la Eels, une douce pop à la voix filtrée, éthérée, titre de l’album dont on imagine bien un clip illustrant cette track 7.

Cliquez sur le portrait de Boogers et tombez sur sa page Facebook :

crédit Francois Berthier
Boogers – crédit Francois Berthier

Ensuite Boogers se demande pourquoi (Dis-moi pourquoi, track 8), pourquoi ? Seul morceau en français, qui est plus un long intermède concept qui ne répond bien sûr pas à la question initiale mais qui nous remet dans l’ambiance avec She says yeah (she said no) (track 9), ce rock aux touches vintage limite fanfare et qui retourne en deuxième partie dans une power pop symbole de l’album. On ralentit le rythme avec l’avant dernier morceau You don’t know (track 10), compo assez planante, on y reprend notre souffle, on repense aux autres morceaux, on se laisse bercer, on se demande si Stéphane Charrasse a fait tout ça tout seul, on se demande si cela peut peut sortir de l’underground indé. Finalement le morceau s’évanouit et l’album, comme depuis le début, enchaine sur toute autre chose. Une espèce de titre de fin de nuit dance floor, un morceau électro saccadé, voix calme et pompe rythmique entrainante sinon entêtante, Don’t want me (track 11) clôt donc cet album singulier, la chronique d’une journée, d’un morceau de vie où rien ne se rassemble jamais.

Cliquez sur la pochette du nouvel album et tombez dans le myspace de Boogers :

BOOGERS_Running In The Flame_pochette

L’album est comme cela, une montagne russe musicale, un montée punk, une descente reggae, un looping rock… Une suite de morceaux à la durée standard (3 min env.) enchainés subtilement les uns aux autres dans une production propre et fouillée d’un artiste dont on se plait à penser qu’il n’est pas fan que de Weezer… Stéphane Charrasse nous fait donc monter dans une attraction à la fin de laquelle sensations, refrains et riffs vous trottent dans la tête un bon moment et vous font remettre le couvert.

En concert le 8 juin prochain pour le Festival Yeah! à Lourmarin (84).

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Dive Inn – Half Lights – Nouvel EP – Chronique

Découvrons aujourd’hui le nouveau CD de Dive Inn, intitulé Half Lights, et voyons s’il sort du clair obscur, menant sa musique au grand jour ou si au contraire il enfoncera le groupe dans l’obscurité d’un sous-bois proche de celui de sa pochette arty.

Cet EP – extended play, soit plus court qu’un album mais plus long qu’un single – de 4 titres a été mené à bien par les 4 garçons dans le vent de La Roche sur Yon que sont Thomas Dubois au chant et à la guitare, Clément Plaza-Illand à la batterie, Thomas Rabaud à la basse et Alexis Chouteau au clavier. Ce dernier a un rôle important dans l’ensemble des morceaux du groupe car les nappes de synthé sont déterminantes pour le style electro-pop de cet objet musical qui se donne 16 minutes pour tenter de nous ravir.

Pour tenter d’appréhender l’esthétique de Dive Inn, voici le clip du single At The End (track 2) réalisé par Mac Néma et Tom Rabo (pseudo du bassiste) à la réal’ technique :

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=xD67fIX1ot0]

Un clip original où Tom Rabo a la part belle dans cette production faite d’expériences visuelles sympathiques dont les mises en place ont dû être coquasses ! On salue le travail artisanal effectué pour ce clip, ici point de logiciel After Effects, montrant qu’avec de l’imagination peuvent se produire des clips techniques agréables à regarder.

Pour ce qui est du morceau lui-même choisi pour illustrer l’EP sur Youtube, At The End se veut accrocheur avec des refrains marqués « We come at the end », une basse assez lourde et une petite mélodie joviale facilement identifiable. En revanche, le manque de peps du chanteur et la fin en un lent fade out éloignent un tantinet de son but ce titre flambeau de l’EP.

Cliquez sur la pochette et vous trouverez la page facebook du groupe :

EP_DIVE_INN_pochette

Le reste de cette production efficace enregistrée au studio Nomad’Audio – et au Futur Studio pour les synthés et le mixage – est composé de 3 titres surfant sur la vague des musiques actuelles electro-pop (Pony Pony Run Run par exemple) reprenant certains aspects de la new wave 80’s. On en retrouve les nappes de synthé, les voix à la relative tristesse dansante, quelques riffs disco ou encore une esthétique romantique.

Brainwash (track 1) est un titre assez funky dans lequel on observe un dialogue harmonieux entre riffs de basse, de guitare et du clavier, le tout dessinant une chanson à l’allure presque apte au dancefloor de cet été. Mais c’est avec des Winds (track 3) mi-doux mi-mous, où la voix douceureuse, presque effacée, de Thomas Dubois ne s’impose pas face au lancinant synthé, que l’on comprend l’importance du mixage et de la production artistique, aspects qu’il leur faudra travailler en vue d’un album complet. Par l’écoute de Rainbow (track 4), vous entendrez les mêmes problématiques que sur Winds mais dans un morceau plus pêchu et vous finirez d’entendre ce que j’expliquais plus haut à propos de l’electro-pop et de son influence constante, sinon trop marquée, à la new wave.

EP en écoute sur soundcloud :

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Pour sortir des half lights, la route sera encore longue pour les Dive Inn, car s’ils nous servent un EP homogène et recherché, à la limite trop propret et sophistiqué, ce disque manque certainement d’originalité, celle-la même qui nous donnerait envie de se repasser ce court disque en boucle. Là, les 16 minutes passent toute seule, mi-chantantes, mi-dansantes, sans nous déranger ni nous alpaguer, sans que ne se démarque quelque bijou auditif – peut-être perdu au cœur de cet essai d’electro-pop acidulée tellement dans l’air du temps. On laissera aux Dive Inn la chance qu’ils méritent musicalement en écoutant avec intérêt leur futur album complet avec l’espoir qu’il soit plus couillu que cet EP. Mais ça, c’est une autre histoire…

À retrouver en concert le 31 mai au Férailleur, à Nantes.

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Catfish – Muddy Shivers – Nouvel album – Chronique

Le duo jurassien Catfish, composé de Amandine Guinchard, au chant, basse et percussions, et de Damien Félix, guitares, harmonica, percus, claviers, voix, a sorti son premier album en mars dernier. Nous nous livrons ici à la chronique de ce disque percutant.
Vous pouvez découvrir leur esthétique et leur premier single Make Me Crazy par le clip sorti vendredi dernier et réalisé par Jérôme Martin :

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=4l8SxQzkWvk]

Muddy Shivers est un petit morceau d’Amérique, quelque part entre le Mississippi et le Tennessee chers à Elvis et aux blues men. Une voix et un son qui ne se seraient pas sentis perdus dans les 50’s (Big Shivers). Des titres bien sentis et à la production soignée, aux durées radio edit (env. 3 min)… Sans chichis, les Catfishs ne sont pas d’insipides fishs sticks, c’est brut, les rythmiques sont pesantes, les guitares appuyées, la voix n’est pas trop en avant, rendant ainsi l’ensemble homogène (Much Better). Pas non plus multitudes d’effets dans l’enregistrement, sinon echo et reverb sur les virils Black Coat et My Daddy.
On redescend en douceur avec la ballade folk Hold On – attendue comme un répit délassant après une attaque d’album efficace à souhait – où les chœurs nous transportent volontiers.
Avec Catch Me, on avance sérieusement dans le temps, avec ses faux airs heavy, intense et brûlant, placé idéalement après Hold On.

Catfish_Pochette_Muddy_Shivers

On enchaîne par un passage dans le classic rock avec Have a good time. Puis ça dépote 60’s avec My Daddy, on se sent d’humeur blue grass dans une histoire de famille cradingue à la guitare saturée, distendue. L’album poursuit son voyage rock par Like a cloud, bien classe et classique, et Not Alone, un blues à la basse bien lourde. Du blues, on en garde avec la suivante, Old Fellow, un rock sombre, triste et étouffé, puis se faisant vibrant et actuel.
On finit par Drag You Down, un petit bonbon doucereux, qui tente de nous achever en nous démoralisant mais on y mord pas. On reste habité par cet album, Muddy Shivers, qui se balade en virtuosité dans les méandres marécageux de l’histoire de la naissance du Rock, en se le réappropriant pour bien nous faire comprendre le pourquoi du comment du Rock, le Blues.

Catfish – Muddy Shivers

A acheter en CD : http://musique.fnac.com/a6935207/Catfish-Muddy-shivers-CD-album

Ou en vinyle :  http://musique.fnac.com/a6935209/Catfish-Muddy-shivers-Vinyl-album
Label Volvox
Distribué par Pias
Réalisé par Antoine Coinde et Catfish
Enregistré et mixé au studio Le Hameau
Masterisé par Globe Audio Mastering

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Billie – Le Baiser – Nouvel album – Chronique

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=YRi4to2_oJo]

La chanteuse Billie sort le 31 mars l’album Le Baiser. Vous pouvez découvrir ci-dessus le clip du premier titre du CD, Sangtimentale, réalisé par Joss Alt. Et ci-dessous notre critique en avant-première, car nous avons eu le privilège de découvrir le CD la semaine dernière (et nous aurions dû interviewer Billie, mais ce plaisir fut annulé par les ravages d’une grippe explosive, nous espérons pouvoir remettre cette rencontre à plus tard afin de vous offrir une Tête de l’Artiste digne de ce nom…).

Des textes concis recherchant la poésie profonde des mots, à l’ancienne. Une rythmique électronique entêtante, contemporaine. Une voix douce servant une pop électro surprenante.
Une fraîcheur sensuelle pour le premier morceau Sangtimentale, hymne à l’amour charnel, à l’interdit à violer sur un beat electro. On enchaîne logiquement avec Ta Bouche, tout aussi sexy, un appel au Baiser justement, le tout soutenu par une basse disco.
Plus social, Dehors sonne pour nous comme un bilan des années Sarko avec ces chasses à l’étranger, ces non-reconductions de visas étudiants, ces enfants placés en camps de rétention… cette ambiance hostile envers des minorités invisibles ramenées bien malgré elles sur le devant des actualités télévisées où Billie se demande si elle connaît encore ce pays… Nous non plus.
La Fille de Peter Pan nous fait voler vers une fantaisie bienvenue dans laquelle Billie vole de nuit, la suivrons-nous ?
Le texte de la chanson suivante, L’Amour Amer, a été écrite par Kent, cet ancien leader de l’éphémère mais marquant groupe rock Starshooter au début des 80’s en pleine tendance punk new wave, et qui connaît depuis une carrière discrète faite d’albums confidentiels et d’écriture pour certaines stars de la variété française. L’Amour Amer sonne comme le pendant vache de Sangtimentale, où l’amour est une nouvelle fois cruel. L’aimera-t-elle encore de cette manière ?
Avec le morceau Chronologie, Billie réfléchit tout en douceur sur le destin et la manière dont le temps file et qui a tendance à nous laisser coi. Et finalement qu’importe notre âge tant qu’on peut espérer trouver notre place…
Dans le titre Billie, l’auteur-interprète nous narre l’histoire rude et terrible de Billie Holiday. Des quartiers pauvres et sans destin de Baltimore jusqu’à la reconnaissance de cette enfant fragile qui sombra dans la drogue, un péan à sa déesse, Billie. On apprécie particulièrement son solo de basse final et funky qui propose une transition agréable et insolite avec l’Arme Bleue, plus classique, ouvrant avec le violoncelle de Théodora King. Au premier tiers – et jusqu’au bout – de ce dernier titre évoquant une sirène de miséricorde, l’électronique vient poser sa patte velue en frappant comme des petits coups de lasso, finissant cet album empreint de cette marque électronique constante.

On se questionne sur la destination de cet album mi-pop mi-club où les claviers et machines de Teddy Elbaz tirent, à notre sens, un peu trop la couverture pour des mélodies que nous aurions aimé plus légères – ou du moins plus en retrait. Si les textes sont bons, réfléchis et bourrés de jeux de mots sentis, l’ultra présence électronique rend la chose à la limite d’une sophistication presque étouffante sur toute la durée des 9 titres de l’album, comme par exemple cette nappe de bourdonnement étrange sur tout le morceau instrumental Sauerkraut Voyage qui gène un tantinet l’écoute d’un violoncelle efficace et d’un piano aussi précis que sobre.

Si l’ensemble se tient et que la production est recherchée, nous aurions apprécié une plus grande simplicité et sobriété. Mais Le Baiser est finalement d’une belle particularité qui nous a surpris.

Il est à noter qu’un nouveau clip viendra couvrir la sortie de l’album.

Sortie de album dans j-5 et en pré-commande FNAC : http://musique.fnac.com/a6966913/Billie-Baiser-CD-album

Billie, sa page FB : https://www.facebook.com/Billielapage

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King’s Queer, l’exposition des pochettes originales de l’album vinyle Amours et Révoltes

Je me demande souvent pour quelles raisons les chanteurs et groupes tiennent à produire des disques et non pas seulement dématérialiser leur musique en ligne sur des plateformes telles que deezer ou noomiz. Je suis un gros consommateur de musiques sur internet, me servant comme beaucoup de mon pc en tant que chaîne hi-fi. J’achète des titres en ligne plusieurs fois par mois mais guère de cd, à part ceux des groupes dont je suis fan (Eiffel, Fatals Picards, Bagdad Rodéo…) que je commande sur leurs sites, et ceux des nouveaux groupes que je vais voir en concert, directement dans les salles. J’en reçois en paquet fado aussi, des sortes de maquettes plus ou moins nulles que l’on voudrait que je chronique, mais pourquoi faire, mon petit garçon? Bah, comme ça, pour commenter sur internet, pour faire partie de tout ce bruit parasite constant du www. Donc, je tente de privilégier la filière directe, de l’artiste au consommateur. En tout cas, pourquoi produire des cd lorsque l’on nous répète qu’ils ne se vendent plus et que le téléchargement bla bla bla?

Les King’s Queer, deux artistes généreux post punk ou punk tout court ou électro punk… ou que sais-je… les catégories me gavent et ne servent qu’à mettre les cd dans des boîtes différentes dans les supermarchés, bref… Les King’s Queer ont sorti il y a un an l’album Amours et Révoltes et le défendent depuis partout sur scène.  L’album, édité par le label Zingy (dont fait également partie Jean-Louis Costes), a été tiré en cd, mais pas seulement en cd! Non, non, non, mon grand garçon, aussi à 300 exemplaires 33 tours vinyles (en vente: ici) et il s’est susurré que des cassettes audio pourraient voir le jour… Cela ne nous rajeunit pas. Mais pourquoi pas. Quitte à produire des objets qui ne se vendent pas à grande échelle, autant qu’ils soient à contre-courant, à rebrousse-poil et surtout artistiques jusqu’aux recoins de leurs emballages.
En voici le clip du single éponyme :

http://vimeo.com/39047465&start=1

Clip réalisé par Estelle Beauvais, vidéaste esthète, qui a un beau projet vidéo en cours sur La Fragilité.

King’s Queer a su fédérer une trentaine d’artistes autour d’un même projet, la King’s Queer Art Collection. Et là, pour le coup, j’ai ma réponse à « pourquoi sortir un cd et encore plus, un vinyle? » Pour le partager, pardi, sans se soucier des considérations commerciales. Le projet mené à terme avait pour but de proposer à des artistes (graphistes, dessinateurs, peintres, photographes, …) de créer un visuel chacun pour le recto de la pochette du vinyle. Et ainsi, la vulgaire pochette de 33t dont les coins finissaient cornés devient une véritable œuvre d’art.

Voici les photos de ces pochettes originales dans ce diaporama :

crédits photos : Stéphane Léonard, sauf celles de : Yann Landry, Speedy Graphito et Pierre Terrasson (crédits eux-mêmes)

N’hésitez pas à nous dire dans les commentaires quelles sont vos pochettes préférées, celles qui vous choquent, vous étonnent, vous émeuvent, vous…

Voici les noms des participants, connus ou pas connus du tout, ils ont répondu présents pour satisfaire leur passion, l’exercice de style et surtout pour participer à un projet rare :

Speedy Graphito, Jérôme Mesnager, Olivia Clavel, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Kim Prisu, Pierre Terrasson, Lala/Jean-Pierre Lestrade, Jean-Luc Verna, Caroline Vitelli, Sara Chelou, Damien Roudeau, Downtown, Francis Campiglia, Sara Véronique Bernard, Frédéric Weigel, Julie Chu, Françoise Malaval, Amaury Grisel, Naïel, Baldo, Philippe Lagautrière, Maud Thomas, Yann Landry et Alec Lloyd Probert, David Bourcelot, Cyril Guffrey, El Djama Ahmed, Emilie Godin, Maud Thomas, Naiel Lemoine, Timothée Gainet, Viktor Vukasinovic.

Les pochettes seront exposées dans quelques galeries en France et vendues aux enchères, au bénéfice des artistes. Si vous souhaitez vous porter acquéreur ou les exposer, contactez-nous ici : page contact

Une première expo de ces trente pochettes originales a déjà eu lieu le 7 septembre dernier à la Villa Elle, en voici quelques images :

crédits photos : Sara Véronique Bernard, la Villa Elle.

Deux autres expositions auront bientôt lieu :

– du 15 novembre au 2 décembre /// Paris – Galerie Dufay/Bonnet, 63 Rue Daguerre, 75014 Paris

Nous couvrirons cette expo en reporteur vidéo.

– du 15 au 19 octobre à Besançon, à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon, 12, rue Denis Papin, 25000 Besançon

Dès que d’autres dates d’expo se porteront à notre connaissance, nous en ferons part ici : https://www.facebook.com/latetedelartiste Restez connectés.

Voici le reportage que nous avions signé il y a tout juste un an pour la sortie de ce même album, Amours et Révoltes. Les King’s Queer avaient su aller vers les médias, ces médias qui ne s’intéressent qu’à ce que leurs publics connaissent déjà, oubliant consciencieusement tout un versant de l’Art indépendant, celui qui ne buzze pas, celui qui crée, celui qui du coup dérange. Au rendez-vous, des concerts sauvages devant les locaux de certains quotidiens et des revues culturelles :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=DcL2LDRVDeU&w=560&h=315]