Dirty Bootz (Blues Rock)

À propos du projet

Dirty Bootz
Crédit photo : Yann Landry

Prenez du Blues, du Blue Grass et du Grunge, mélangez fort avec la fuzz poussée à fond, et vous obtiendrez la musique originale et brute de Dirty Bootz. Geoffray Aznar, guitares-voix, et Samuel Devauchelle, batterie, composent ce duo héraultais qui exhale la générosité comme un groupe de quatre. On y retrouve le chaperonnage spirituel de Neil Young, Seasick Steve, ou encore Skip James. Le premier album du duo, « Broken Toy » qui sortira le 31 janvier 2020, est un véritable western hurlant de 9 titres enclins à nous faire traverser l’Amérique des parias dans un brouillard de poussière, en allant du terrifiant delta du Mississippi au Nord-Ouest en passant par les gigantesques Rocheuses ou les bayous de Louisiane : Une géographie du contraste éclatant de l’histoire de la création des Etats-Unis à ce qu’ils sont devenus, le temple du consumérisme clinquant, en oubliant leurs idéaux originels.

Au-delà des oripeaux contemporains, il fallait décrire la brutalité de la création au travers de 9 pistes pendant lesquelles on imagine très bien des chercheurs d’or perdus, des hors-la-loi majestueux, des shérifs pourris, des Amérindiens circonspects, des esclaves cherchant une fin à leur calvaire. 9 histoires narrées par la voix sombre et grave de Geoffray, portées par les cadences haletantes de Samuel, et emportées sur les routes depuis la cinquantaine de concerts que le duo joue ensemble. Geoffray a imaginé son album depuis son village reculé de l’aride Sud de la France, coin qui ressemble fort à l’Ouest américain avec ses sèches collines, ses sombres maquis et sa torpeur légendaire.

C’est donc dans un environnement idéal que notre cowboy moderne, Geoffray a composé sa pépite blues grunge. Blues pour les racines, Grunge pour les nineties qui ont bercé toute une génération de rockeurs dont notre duo fait partie. Les pieds dans la bouse mais droits dans vos bottes, suivez le « Bogeyman’s Grin » dans le couchant. Ruiné, il vient de brûler sa maison, personne ne l’aura (« Burnt My Home »). « All your clouds for you to sell, And your / pockets down they have a smell », quand tout est dit, s’en aller avec des « Dead clouds in your pockets (and sunshine down in mine) ». La fin est un départ, il n’y a pas à dire au revoir (« End is a start », « Never say good-bye »), les yeux ne peuvent plus voir, le premier larsen les fait saigner (« Broken Toy »), jusqu’à s’en manger le cerveau (« Washing Machine »). La misère de quotidien, et pourtant garder l’espoir en se réveillant aux premiers rayons du soleil dans les montagnes russes de la tragédie de la vie… Puis elle, la muse, revient (« When She Comes »). Traverser le continent en gardant la peur en tête, sans se complaire dans le pessimisme, le héros de ce western agira comme son cœur le pourra, tel est le générique de ce fulgurant « Broken Toy ».

Discographie

« Broken Toy »
31 janvier 2020

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Yann Landry
06 66 56 09 19
yann.landry@latetedelartiste.com